Parcours

Pour le trajet général, d’autres y ont pensé avant nous : Espagnols et Portugais, puis à peu près toutes les nations européennes esclavagistes. Le sens et la chronologie sont imposés par la météo et les saisons. Nous avons donc suivi la très classique et peu glorieuse route du commerce triangulaire.
Pour les allergiques à l’Histoire, hop, petit instant culture:
Le commerce triangulaire consistait à partir d’Europe en été, le bateau chargé de diverses pacotilles (made in Europe, à l’époque). Puis, le bateau longeait les côtes africaines, où les pacotilles étaient échangées contre du bois d’ébène, un joli mot pour parler d’esclaves. Une fois le bateau rempli d’esclaves, il traversait vers les Antilles en novembre-décembre. Les esclaves qui ne sont pas morts en route étaient vendus pour travailler dans les plantations, et permettaient d’acheter du rhum, qui était ramené en Europe en début d’été. Hop, une jolie boucle d’un an où les armateurs gagnaient plein de sous !

Le commerce triangulaire

Grosso modo, pour nous, c’est pareil, sauf qu’on perd des sous ! Sur les deux premières parties, nous remplaçons les pacotilles et les esclaves par des euros. Tout ça pour jouer aux gentils touristes et dépenser un tas de sous. Sur la dernière partie, comme par miracle il nous restait quelques euros, nous avons pu ramener du rhum au retour en Europe ! Bon, il n'a pas fait notre fortune, mais on a pu boire un bon coup...

Bref, revenons à nos moutons: le parcours de Passmoilcric. Plutôt qu'un fastidieux inventaire des escales, pour que vous puissiez suivre mes chroniques, voici une cartographie de notre parcours. Si vous cherchez le nom d'un lieu visité, cliquez dessus!


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